A l'honneur....

A l'honneur

Nous avons appris la nomination de notre secrétaire général et porte-fanion Alain Barale à l'échelon Bronze de la médaille de la Jeunesse, des Sports et de l'Engagement Associatif (promotion du 14 juillet 2024).

Cette décoration devrait lui être remise en février 2025, mais je tenais dès maintenant à lui adresser en notre nom à toutes et tous nos plus sincères et chaleureuses félicitations.
Un grand merci également à notre ancien président Jean-Pierre Martin qui avait initié son dossier!
Félicitations également à Alain Fine qui a également été nommé à l'échelon Bronze de la médaille de la Jeunesse, des Sports et de l'Engagement Associatif (promotion du 14 juillet 2024).

" Un amicaliste à l'honneur 

A Marseille, le jeudi 9 mai à 16h, Frédéric TREMOULET a eu l'honneur de participer au relais de la Flamme olympique.

‘’Interview’’ du LCL (R) Frédéric T, réserviste et ancien du 22e BCA, porteur de la flamme à Marseille le 9 Mai 2024

Pourquoi avoir été volontaire pour porter la flamme ?

Je me suis inscrit sur le site de ma banque, un peu par hasard, sans trop y croire, histoire de saisir une opportunité, mais sans trop réfléchir ni savoir ce qui allait se passer.

Quelle a été la motivation ?

Au début, de la curiosité, vivre quelque chose d’inhabituel. Il y a eu 10 000 ‘’élus’’ (sur v100 000 candidats), sélectionnés au regard de leur engagement et de leurs actions pour faire vivre au moins l’une des 3 énergies de Paris 2024 : celle du Sport bien sur, celle des Territoires, et celle du Collectif (ceux qui agissent au quotidien pour bâtir une société plus solidaire, plus inclusive, plus durable et plus juste). Outre avoir fait de la course à pied en compétition, mon engagement associatif et surtout au sein de la Réserve de l’Armée de Terre ont sans doute contribué à faire sortir mon nom du chapeau. Après l’annonce de ma sélection, au fur et à mesure que la date approchait, j’ai trouvé d’autres motivations comme la transmission d’un symbole, celui de la paix.

Y-a-t-il eu de la famille qui est venue encourager au cours du relais ?

Oui. Même si avant que le précédent coureur n’arrive, elle ne me voyait plus au milieu de la foule des curieux qui voulaient tous faire un selfie avec la torche (et accessoirement son porteur J ) . J’ai eu la chance de courir sur une portion où elle pouvait bien me voir, me suivre et immortaliser ce moment. Porter la flamme est un peu une histoire de famille : une parente éloignée l’a également portée à Montpellier. Il s’agit de Kate Delbarre-d’Oriola, escrimeuse française aux JO de 1956 et 1960 comme athlète puis Capitaine de l’équipe de France féminine de fleuret aux JO de 1976 (Médaille d’Argent) et 1980 (Médaille d’or). A 98 ans, c’était certainement ‘’la’’ doyenne des porteurs.

Quelles sont les sensations de la porter ?

De la fierté bien sur, de par le symbole et parce qu’en temps qu’objet, la torche est magnifique esthétiquement et très bien conçue. C’est plus l’environnement, la foule, …qui m’ont procuré une joie, un moment de communion.

Le relais n’est-il pas trop court ?

Les 200 m de course ? Oui bien sur, surtout en comparaison des porteurs d’il y a quelques décennies qui la portaient sur des kilomètres, nuit et jour, par tous les temps, avec personne pour les encourager. Au final, cela ne passe pas si vite que cela, on profite de chaque instant de ce petit moment de célébrité. L’avant et l’après, avec la quinzaine de coureurs qui ont fait cette portion du parcours, a été un grand moment de partage, avec des anonymes comme moi, et aussi un champion olympique ou ‘’le’’ doyen des porteurs de la flamme à 101 ans.

Quelle impression lorsqu’on la transmet au relayeur suivant ?

Là on se dit « c’est déjà fini » (rire). Heureusement que le « torche kiss » dure une minute, ça prolonge le plaisir. C’est là qu’on a le sentiment de transmettre.

 A posteriori, que garde-t-on de cette course ?

Un joli survêtement, un cadeau …et des souvenirs à vie. J’ai été très agréablement surpris de la réaction de mon entourage familial, amical, professionnel civil ou militaire quand j’ai diffusé les photos sur les réseaux sociaux (c’était un des engagements moraux pris auprès des organisateurs). J’ai encore plus réalisé la chance et le privilège que j’ai eu, d’autant plus que c’était le 1er jour de son long périple de 2 mois et plus avant Paris.

Est-ce que c’était une bonne expérience ?

A votre avis ? (sourire)

Seriez-vous prêt à recommencer ce relais ?

Oui bien sur, c’était génial mais il n’y aurait peut-être plus la même magie, à moins de pouvoir le faire à domicile. Et la prochaine fois qu’elle retraversera la France, dans 100 ans!